1994 - elle s'était mise à hurler des mots en Italien et quand elle parlait en italien ce n'était jamais bon. Je m'étais planqué dans ma chambre, mais même au deuxième étage, je l'avais entendu crié. Elle était entrée en bombe dans la chambre. Je lui fis un petit sourire, elle me regardai avec ses yeux des mauvais jours, ceux qui font peur et qui te disent. Y'a intérêt à ce que tu ne ramène pas ta fraise. Viens ici. Je secouais la tête négativement. Ce n'était pas la première fois que je lui répondais non, j'avais quoi cinq ans. Ma mère allait me tuer, je le voyait au tic nerveux au niveau de ses lèvres, elle se les mordai légèrement. De plus elle faisait des yeux à faire peur. Lux, m'oblige pas à me répéter. Je finis par me lever, les mains derrière le dos. Montre moi tes mains. J'hochais la tête à la négative. J'étais déjà une vraie furie a ce moment là. Elle me pris par le bras, et serra un tout petit peu. LUUUUUUUUUUUUUUX, m'hurla-t-elle dans les oreilles. Bon je vous explique hein parce que sinon ça va pas le faire.. J'viens de plonger mes mains dans de la peinture noir, et d'autres couleurs et j'ai saccagé les trois quart des peintures de ma mère et j'ai fais de l'art dans le salon, en gros j'me suis amusé à faire des traces de mains dans sur tout le mur du salon, qui était à la base blanc. C'est moi, cria mon père en entrant dans la maison. Je réussis à me détacher de ma mère, et courut jusqu'à chez mon père, déboulant comme une malade dans les escaliers, je faillis tomber en loupant une marche, mon père me rattrapa au vol. Je ris, alors qu'il m'embrassai sur le front. Ta fille a de nouveau fait des horreurs, elle est bien ta fille. Moi je faisais un petit regard de chien battue. Il sourit, je savais très bien qu'il ne pouvait pas m'engueuler quand je lui faisais ces yeux là. Elle l'emmena dans le salon, il découvrit alors mon oeuvre, enfin si on peut dire ça. Je lui fis un petit sourire. Il leva les yeux au ciel. Au moins ça met un peu d'ambiance. Ma mère jura en italien, et partit s'occuper de mon petit frère qui s'était réveillé a cause des cris de ma mère. Arrête de la rendre chèvre lux! Je lui re-souris, en haussant les épaules.

2007 - Lux ? j'étais couché en diagonale sur mon lit, je refusais de bouger depuis deux jours, je devais sentir mauvais, je devais surtout sentir le poney. Lâche moi. avais je réussis à marmonner, la tête toujours enfouie dans le coussin. Je ne bougeais pas, j'étais comme amorphe. mon frère vint s'asseoir sur le lit. Lève toi maintenant, je t’emmène, on a sortir faire la fête. Je secouai la tête. Mon frère souffla longuement, Avait de m'obliger à me lever, il était costaud le bonhomme. Je soufflai. Lâche moi. lui fis je en pestant. Chaton ? me demanda-t-il en me portant comme un sac à patate. Ouais, soufflai je. La ferme. me fit il alors qu'il m'emmena à la salle de bain, il me mouilla alors que j'étais encore habillé, enfin habillée, je portais ce vieu pyjama immonde que je portais depuis que j'avais dix ans. Bon t'a le choix soit tu prends ta douche, maintenant soit c'est moi qui te fait prendre ta douche, et t'inquiète pas que je t'ai déjà vu toute nue ! me menaca-t-il en croisant les bras sur sa poitrine, je levai les yeux au ciel. C'est bon Franco, je me dépêche. Franco comme le dictateur, enfin à la base il s'appelait Luca mais quand des excès de tyrannie lui prenait, moi je prenais un malin plaisir à l'appeler comme ça, ça me faisait bien rire. On avait qu'un an de différence, au début c'était pas l'amour entre nous mais au final, on s'aimait bien. C'était un peu mon rayon de soleil, il me fait toujours rire, il était comme moi, toujours à balancer des petites remarques un peu sanglantes, et a toujours vouloir faire la fête. Il m'a aidé à remonter la pente avec l'autre idiot là, il est même allé lui casser la figure.